Investir dans les PME : mode d’emploi

(Easybourse.com) Longtemps réservé aux business angels et aux contribuables les plus riches, l’investissement dans les PME se démocratise au travers de nouveaux outils et placements. Bourse des PME, PEA-PME, plateformes de financement participatif…? tour d’horizon des dispositifs accessibles par tout un chacun, qui permettent de découvrir de nouvelles sociétés et de soutenir leur croissance

Bonne nouvelle pour les entreprises. Huit Français sur dix sont prêts à investir dans une société, selon un sondage réalisé pour le salon Actionaria (21 et 22 novembre 2014). Si une majorité préférerait investir dans sa propre boîte, environ un quart est prêt à placer son argent dans une PME, qu’elle soit cotée ou non. A l’heure où de nombreuses TPE/PME s’inquiètent pour leur avenir et voient leurs carnets de commande se dégarnir, il y a là un motif de réconfort. Le problème, c’est que les Français ne savent pas comment faire pour passer à l’acte. Seulement 12% pensent qu’il est facile d’investir dans une entreprise et la plupart reconnaissent qu’ils ignorent quels sont les placements adéquats. Il en existe pourtant, et l’offre s’est considérablement étoffée en 2014. L’investissement dans les PME n’est plus seulement une façon de réduire ses impôts (ISF, impôt sur le revenu). Il s’adresse aujourd’hui à un public plus large, via de nouveaux produits d’épargne ou de nouveaux outils et services.

Voici les différentes façons d’investir dans les PME:

LE PEA-PME
Nouveau produit d’épargne en actions entré en vigueur en mars 2014, le PEA-PME permet d’investir jusqu’à 75 000 euros dans des titres de sociétés françaises et étrangères répondant à la définition d’une PME (au sens de l’Insee). Au bout de cinq ans, les plus-values et autres gains bénéficient d’une exonération totale d’impôt sur le revenu (comme pour le PEA). Compte tenu du renforcement de la fiscalité sur les plus-values intervenu en 2013, cet avantage fiscal n’est pas négligeable. « Il est également possible d’investir dans des PME via le PEA classique », rappelle Aymar de Léotoing, stratégiste marchés actions chez Arkeon Finance. Aussi « le PEA-PME vise surtout les personnes qui ont atteint le plafond de dépôt sur leur PEA (150 000 euros depuis le 1er janvier 2014) ».
La gestion du PEA-PME est relativement souple dans la mesure où l’on peut acheter et vendre autant d’actions que l’on souhaite ou acheter et vendre des parts d’OPCVM. A fin octobre 2014, il existe une soixantaine de fonds éligibles au PEA-PME plus ou moins spécialisés sur une partie de l’univers d’investissement (petites capitalisation et/ou moyennes valeurs). Attention, ces fonds n’offrent aucune garantie du capital investi.

L’assurance vie

Avec ses 1600 milliards d’euros d’encours dont seulement 20% sont investis en actions, l’assurance vie n’est pas a priori l’outil à privilégier pour investir dans les PME. Cependant, face à la baisse des rendements des contrats en euros, une partie des épargnants pourrait se tourner vers les nouveaux contrats euro-croissance. Ces derniers ont été conçus pour une gestion diversifiée (actions, obligations) et permettent d’investir une part significative de son épargne dans des entreprises innovantes et de l’économie sociale et solidaire. Attention, contrairement aux contrats en euros ou multisupports, le capital n’est garanti qu’à l’échéance du contrat, soit au bout de huit ans. L’objectif est de laisser le temps aux assureurs d’investir de manière « dynamique », autrement dit en privilégiant les actions. Les plus-values et intérêts bénéficient alors d’une fiscalité avantageuse.

Autre nouveauté le contrat vie-génération s’adresse en priorité aux gros patrimoines (supérieurs à 700 000 euros). Un tiers des dépôts sera investi dans des secteurs jugés prioritaires par les pouvoirs publics : PME, logement social ou intermédiaire, économie sociale et solidaire. Le reste sera laissé à la discrétion des assureurs, mais contrairement à l’euro-croissance, ce contrat ne bénéficie pas de la garantie en capital. Pour compenser cette prise de risque, le gouvernement a prévu un abattement de 20% sur les successions, en plus de l’abattement de 152 500 euros par bénéficiaire qui existe déjà.

Les FIP/FCPI

Plus risqués que l’assurance vie, les fonds d’investissement de proximité (FIP) et les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) sont dédiés à l’investissement dans des PME non cotées (au moins 40% pour les FCPI, au moins 60% pour les FIP). Les souscripteurs bénéficient d’une réduction d’impôt sur le revenu ou, le cas échéant, d’ISF, à condition de ne pas toucher à leur investissement pendant au moins six ans. Ces réductions d’impôts ont toutefois été nettement réduites ces dernières années ce qui explique que ces dispositifs attirent moins.

En 2013, les FIP et FPCI ont levé 683 millions d’euros auprès des particuliers, un chiffre en baisse de 40% par rapport à 2008, selon l’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic). Ces sommes ont été investies à 87% dans les secteurs du numérique, des biotechnologies, de l’énergie et des télécommunications.

François Schott

Source: http://www.easybourse.com/bourse/france/dossier/29182/investir-dans-les-pme-mode-demploi.html

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