Reprendre une entreprise est une démarche particulière, avec une marche à suivre et des enjeux propres. Faisons le point sur les clés stratégiques pour trouver une société à acquérir et finaliser la transmission.

Pour reprendre une entreprise, il existe aujourd’hui des dizaines, des centaines d’acteurs, entre cédants, acquéreurs, avocats, comptables, notaires et bien entendu, consultants en fusions acquisitions. Les procédures autour de la transmission sont très longues et fastidieuses. Elles justifient, à elles seules, la participation de tous ces intervenants. Les délais de reprise sont longs, étalés entre 12 et 24 mois. En outre, on estime que ¾ des négociations échouent.
Sonder le marché avant de reprendre une entreprise
Malgré des avantages intrinsèques, le marché de la reprise d’entreprise manque d’attractivité. Il affiche un déséquilibre chronique d’un seul cédant pour 5 candidats acquéreurs. On remarque une incompatibilité entre les profils. Avant de vouloir reprendre une entreprise, il convient donc de bien comprendre ce qui est à transmettre.
80% des PME comportent moins de 2 salariés. Il existe aussi de nombreuses sociétés trop faibles, avec une comptabilité fragile. Enfin, certaines sociétés sont vouées à la transmission familiale ou aux salariés. Ce que l’on appelle le marché ouvert de la cession est limité. C’est-à-dire que seules 30 à 40% des transmissions dont l’objet d’une annonce publique de recherche de repreneurs. Bref, cerner les entreprises à acquérir est un véritable parcours du combattant. Et c’est pourtant une étape essentielle pour le succès futur de l’entrepreneur.
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Un pari sur l’avenir
Quand on exclut donc toutes les entreprises qui ne peuvent pas être transmises, il demeure 5000 à 7000 transmissions en France chaque année. À condition de ne pas chercher un profil trop spécifique. Or, on constate que la majorité des repreneurs cherchent des sociétés aux caractéristiques identiques : dans la région Île-de-France, avec un chiffre d’affaires moyen compris entre 3 et 10 millions d’euros. Or, sur le papier, peu présentent cette attractivité. Lorsque l’on décide de reprendre une entreprise, il faut comprendre quels points négatifs peuvent être corrigés facilement.
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En clair, la société idéale n’existe pas. La reprise est toujours un défi, au même titre que la création d’entreprise. Elle comporte sa part de risques et demande autant d’efforts pour maintenir et développer l’activité. Car la motivation de la reprise est bien d’entrevoir un potentiel de développement. Sans cela, la transmission n’a pas de sens. Aussi comment repérer un cédant crédible ? Pour vous assurer que le dirigeant est vraiment vendeur, vérifiez qu’il a bien préparé son projet de transmission en amont. Qu’il est prêt à mener une due diligence approfondie, en partenariat avec une équipe de conseillers. Demandez-lui comment il a calculé la valeur de son entreprise et comment il en a fixé le prix.
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